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financer avec l’aide de l’état une villa à Saint Barth ?

financer avec l'aide de l'état une villa à Saint Barth ?

Peut-on financer avec l’aide de l’Etat une villa à Saint-Barth ?

L’économie à Saint-Barth

Saint-Barthélemy peut compter sur une clientèle de fidèles, l’histoire nous montre que sa santé économique reste très étroitement liée à celle des Etats-Unis d’où proviennent la majorité de ses clients, particulièrement impactés par les crises financières mondiales de 2001 et 2008. Le développement de Saint-Barthélemy qui a pour socle le tourisme de luxe, s’est bâti autour des caractéristiques intrinsèques du territoire, celles qui ont contribué à sa solide réputation dans les Caraïbes et à son attrait pour des investisseurs extérieurs. Ainsi, l’action économique de la Collectivité territoriale ne pourrait se limiter à prélever des recettes fiscales issues des revenus générés par les activités productives, commerciales ou de services les plus porteuses. Il est crucial qu’elle puisse œuvrer également, pour une occupation optimisée de l’espace, une préservation de ses ressources naturelles ou encore, pour créer les conditions d’une qualité de vie sur l’île, valable à la fois pour les visiteurs et pour les habitants permanents.

Le tourisme

Le Comité territorial du tourisme de Saint-Barthélemy, publie des rapports d’activités annuels donnant un bon aperçu de la structure et des dynamiques à l’œuvre au sein du secteur. Il est toutefois régulièrement souligné la nécessité de mener des analyses plus approfondies de l’expérience client sur ce secteur crucial pour l’économie locale.

Saint-Barth et son port baptisé Gustavia (nom du roi de Suède) servirent de repaire de corsaires, de «pion» dans les rivalités franco-anglaises, de premier centre régional de transit. Cette période d’ouverture économique fut bénéfique à l’île qui profita d’une longue période de prospérité. C’est à ce moment de l’histoire Saint-Barthélemy, que remonte l’origine de son actuel statut particulier d’exonération douanière et fiscale, ainsi que celle de la tradition du commerce, voire de la contrebande….Suédoise puis Française…La concurrence de Saint-Eustache et de Saint-Thomas, devenus des relais idéaux pour les échanges transatlantiques à la fin des guerres napoléoniennes, entraîna le déclin progressif de l’activité portuaire au sein de la colonie suédoise de Saint-Barthélemy à partir des années1820. L’hostilité du milieu et la sécheresse ne favorisèrent pas les grandes cultures de plantation et l’ampleur de l’exploitation de la main d’œuvre esclave des îles françaises voisines. La baisse des activités commerciales, l’abolition de l’esclavage en 1847, contribuèrent en grande partie, au départ de la quasi-totalité de la population noire de l’île. Visitez le site.

Saint-Barthélemy connue une période de pénurie et d’extrême pauvreté qui contraignit de nombreux natifs à émigrer vers les îles voisines ou sur le continent américain. Elle vit alors s’y dessiner les traits d’une communauté caribéenne singulière, à majorité blanche, fermée sur elle-même et profondément rurale.

En à peine 30 ans, Saint-Barthélemy s’érigea en véritable destination touristique qui, du fait de son inaccessibilité relative, emprunta la voie du luxe. Ce positionnement se conforta avec l’arrivée de visiteurs nord-américains, personnalités d’affaires et célébrités. Le milliardaire David Rockefeller fut ainsi le précurseur du développement touristique de l’île. En 1957, séduit par le caractère inaccessible et élitiste de Saint-Barthélemy, il décide d’y acquérir un terrain de près de 30hectares à l’anse de Colombier, puis deux autres parcelles sur le Mont Jean et dans l’Anse du Gouverneur. Cette installation remarquée marque le point de départ de l’engouement pour Saint-Barthélemy de dirigeants fortunés, de vedettes hollywoodiennes ou même de politiciens très connus. Saint-Barthélemy devint, pour une poignée d’élites de la côte est des États-Unis, une destination exceptionnelle qui leur assure à la fois discrétion et fort sentiment de sécurité, ce qui la distingue des autres îles des Caraïbes. Le tourisme de luxe devient alors le principal moteur économique de l’île. De confortables villas privées, toujours plus luxueuses et spectaculaires, s’établirent autour de la baie Saint-Jean et sur l’ensemble de la côte nord de l’île, au niveau des points les plus remarquables, généralement délaissés par les locaux, bien plus sensibles aux terres abritées de la chaleur et du vent.

 

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