Selon les dernières statistiques, on enregistre chaque année plus de 100 000 demandes de divorce en France. Et les chiffres ne font qu’augmenter. Un mariage sur deux finit en échec, et généralement, cela intervient dans la troisième année du mariage. Pour les femmes, c’est notamment à l’âge de 40 ans que l’on divorce le plus souvent, et pour les hommes, vers 45, en moyenne. Et les causes changent d’un cas à un autre. Néanmoins, certains schémas sont plus répétitifs que d’autres. Retour sur les principaux cas de séparation en France.
L’infidélité bien évidemment
Dans la majorité des cas, on fait appel à un avocat divorce pour des cas d’infidélité. Sachez que c’est rarement une porte ouverte vers une séparation à l’amiable. La partie qui se sent le plus trahie sera toujours tentée de demander une compensation financière. Dans ce cas, il faudra se lancer dans un divorce pour faute. La procédure peut prendre du temps et les négociations ne sont pas toujours fructueuses. En moyenne, un juge sera nécessaire pour trancher la séparation des biens et les droits de garde des enfants aux termes d’une procédure qui durera plusieurs mois.
Il importe de souligner que ce ne sont pas toujours les hommes qui sont fautifs dans des cas d’infidélité. À cause de l’ennui, du manque d’intérêt que présente leur mari et pour d’autres raisons encore, une femme peut être tentée de tromper son mari. Dans tous les cas, ce sera toujours la partie fautive qui paiera le prix fort pour son écart de comportement.
Attention toutefois, pour une demande de divorce pour faute, comme c’est le cas ici, la partie plaignante, notamment celle la plus lésée, devra apporter la preuve du forfait de l’autre : photographie authentifié, texte et échange de mail, preuve financière de l’entretien de l’autre compagne ou compagnon, etc. Certains vont jusqu’à engager des détectives privés pour s’assurer avoir gain de cause.
Les violences domestiques
Les statistiques démontrent que les cas de violences domestiques sont de plus en plus nombreux en France de nos jours. En 2016, pas moins de 100 femmes sont mortes sous les coups de son mari. Et contrairement aux idées reçues, la violence domestique n’a pas uniquement pour victime la gent féminine. Près de 5 %, des hommes vivent avec la violence conjugale à la maison, mais la plupart n’en parlent pas par honte.
Avant que la situation ne devienne problématique, certaines victimes de violence domestique osent faire appel à un avocat divorce afin de faire valoir leur droit. Encore une fois, la séparation ne se fait pas ici à l’amiable. En échange de leurs sévices, les victimes ont en effet droit à des réparations financières.
Demander le divorce quand vous êtes dans une relation de domination et de violence aussi bien physique que verbale reste la meilleure solution afin de protéger vos enfants. En effet, des études ont prouvé que les petits vivants avec une tension permanente et sous la violence ont non seulement des problèmes de comportement, mais seront aussi tentés de reproduire le même schéma une fois arrivé à l’âge adulte.
Et pour commencer la procédure de séparation, il faut prendre son courage à deux mains et oser parler de sa situation. Ce qui peut prendre du temps. Pendant les premières années de la violence, les victimes ont tendance à se culpabiliser et à s’accuser elles-mêmes pour les coups. Ils excusent leurs abuseurs et les croient quand ils s’excusent. Et pourtant, rien ne peut excuser le fait de donner des coups à son partenaire. Votre avocat sera le premier à vous le confirmer. Et vous n’avez aucune crainte à avoir pour ce qui est de la protection de vos droits et celle de vos enfants, et ce, malgré les menaces de votre abuseur. Il suffit de trouver le meilleur conseiller juridique.